À l’appel du collectif « Pour l’arrêt immédiat et définitif de Fessenheim » qui rassemble entre autre Alsace Nature, le Comité pour la sauvegarde de Fessenheim et de la plaine du Rhin, les Verts, le NWA Basel, le SPD, un convoi antinucléaire s’est constitué à midi à Müllheim.
Une soixantaine de tracteurs conduits par leurs propriétaires ont gonflé le convoi qui a rejoint le pont sur le vieux-Rhin, côté allemand (près de Hartheim), à quelques kilomètres seulement de Fessenheim. Près de 200 personnes ont une fois de plus demandé l’arrêt immédiat et définitif de la centrale alsacienne.
«Pour les agriculteurs et vignerons du Dreyeckland, les installations nucléaires à proximité de leur domaine constituent une menace constante pour leur existence. Ils ne pourront pas emporter leurs champs et leurs vignobles sous le bras en cas d’accident et d’évacuation», expliquait un tract.
En service depuis 1977, Fessenheim est la doyenne des centrales nucléaires françaises. Dotée de deux réacteurs nucléaires d’une puissance de 900 mégawatts chacun, elle est particulièrement décriée par les écologistes, qui réclament sa fermeture en pointant notamment sa «vétusté» et son exposition aux risques sismiques.
La prochaine Commission locale d’information et de surveillance (CLIS) de la centrale nucléaire de Fessenheim doit se tenir vendredi à Colmar, selon M. Ledergerber.
Le convoi s’est reformé ensuite pour traverser le Rhin et rejoindre Fessenheim, Blodelsheim et pour se dissoudre après quelques prises de paroles à Chalampé.